Cet écosystème européen spécifique à la santé aura en effet double vocation. D’une part, il permettra aux patients d’accéder à leurs données de santé électroniques et aux professionnels de santé de consulter les dossiers de leurs patients (sous condition que le patient ait donné son consentement), et ce indépendamment du pays européen où ils se trouvent. Dans le contexte de cette utilisation primaire, le transfert sécurisé des données de santé à des professionnels de santé dans d’autres pays de l’UE se fera par le biais de l’infrastructure MaSanté@UE, à laquelle le Luxembourg est connecté au travers du Point de Contact National pour la e-santé (National contact point for eHealth) opéré par l’Agence eSanté.

D’autre part, l’EEDS permettra également l’utilisation des données de santé – dans un format anonymisé ou pseudonymisé, et sous des conditions très strictes - à des fins d'intérêt public, y compris la recherche, les statistiques et l'élaboration de politiques, soit pour une utilisation dite secondaire.

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